Tableau de bord

À l’image des consommations d’énergie, les émissions de gaz à effet de serre scopes 1+2 ont également diminué depuis 2005 (-30%), avec 34 400 kteqCO₂ émises.

Les secteurs de l’industrie et des plateformes aéroportuaires enregistrent les plus fortes baisses (-50% toutes les deux). Les secteurs du traitement des déchets et de la branche énergie présentent également une diminution d’environ un quart (-20% et -26%).

Ces émissions sont portées aux trois quarts par le secteur du bâtiment et des transports routiers, avec respectivement 49% et 29% du bilan. Malgré tout, ces secteurs présentent aussi une baisse non négligeable, notamment le secteur résidentiel (-32%) et les transports routiers (-30%).

La production totale d'énergie en Île-de-France s'élève à 27 TWh ce qui couvre 14,8% des consommations finales totales d'énergie de la
région.

Cette production est majoritairement une production de chaleur (86%) qu'il s'agisse de chaleur en réseau ou diffuse.
La production d'électricité (13%) et de gaz (1%) reste néanmoins non négligeable et connaissent une croissance importante, notamment
grâce aux accompagnements techniques et financiers déployés ces dernières années pour les filières renouvelables et de récupération.

La part renouvelable et de récupération tend à être majoritaire dans les trois productions. En effet, la chaleur renouvelable et de récupération
est déjà majoritaire à 67% dans le total de la chaleur francilienne produite. Même chose pour la production de gaz en Île-de-France qui est à 100% renouvelable étant donné qu'il s'agit d'injection de biométhane issue des installations de méthanisation. La production renouvelable
et de récupération électrique quant à elle, représente 45% dans le total de l'électricité francilienne produite, mais tend à se développer sur plusieurs filières et notamment le solaire photovoltaïque.

Ainsi, la part de la production renouvelable et de récupération en Île-de-France s'élève à 65%.

Comme pour la production totale d'énergie en Île-de-France, c’est la production de chaleur qui représente la plus forte part qu’elle soit EnR&R (89%) ou non EnR&R (80%).

La production de chaleur EnR&R est quasiment à 50/50 de la chaleur diffuse et de la chaleur injectée dans les réseaux de chaleur, avec une prépondérance de la part des pompes à chaleur aérothermiques et chauffe-eaux thermodynamiques pour la première, et de celle des déchets pour la seconde. Cependant, il est à noter que si nous prenons l’ensemble de la biomasse solide, cette dernière représente un tiers des productions totales d’EnR&R régionales (bois individuel + chaufferies biomasses en réseaux).

À noter que l’électricité produite par l’incinération des déchets représente 45% de la production d’électricité renouvelable et de récupération.

Pour la partie non EnR&R, le gaz fossile est la source d’énergie la plus utilisée que ce soit pour la chaleur (91%) ou encore l’électricité (93%).

La production totale de chaleur livrée à un réseau de chaleur s’élève à 15,2 TWh en 2021. Dans cette production totale, plus de la moitié est EnR&R (52%).

Il est à noter que malgré la part de 45% de chaleur provenant de la filière du gaz fossile, cette part tend à réduire au fur et à mesure que les réseaux de chaleur se verdissent. De plus, la part de la chaleur provenant de la filière du charbon (4%) est vouée à disparaître dans les prochaines années.

Enfin, la voie de l’interconnexion est également privilégiée au sein de certains réseaux. Avec 806 GWh de chaleur provenant d’un autre réseau, les réseaux franciliens n’ont pas à rougir et sont partie prenante d’une démarche responsable et écologique !